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Hongrie – séjour de solidarité du 15 au 21 octobre 2018

Durant quelques jours, 9 élèves issus des établissements maristes de Toulouse, Marseille et Lagny, se sont rendus avec APS et enseignants en Hongrie. Ce voyage a permis de percevoir la réalité des œuvres maristes à Karçag et à Esztergom, deux villages au sein desquels les frères et laïcs maristes viennent en aide aux populations tziganes.

Voici un témoignage de Jorick qui donne sens à ce que les jeunes ont vécu :

Jorick, 18 ans :

« La première fut à Karcag, où on a passé le plus de temps. Karcag est une jolie petite ville, où nous sommes restés pendant près de trois jours pour participer à des activités dans une école mariste. Ce fut très enrichissant de voir comment se passe l'école dans d'autres pays. Nous avons pu interagir avec les enfants notamment en participant à un de leurs cours, en faisant des activités avec eux tels que des activités artistiques ou en jouant au football ou même une boom, mais aussi pendant la dernière soirée passée à Karcag où nous avons eu un repas avec des élèves plus âgés. Néanmoins, ce qui fut beaucoup moins jolie fut de visiter le quartier gitan, d'où viennent les élèves. C'est là que j'ai été confronté pour la première fois à un tel degré de pauvreté, qu'on a du mal à imaginer dans un continent comme l'Europe, mais aussi à une communauté si fermée (à cause de toutes ces années de ségrégation). Il est vrai que, même si toutes ces personnes ne sont pas toutes innocentes dans l'affaire, comme disait l'une des filles appartenant à cette communauté à qui nous avons pu parler, cela donne une forte envie de s'impliquer réellement dans une activité humanitaire n'importe où dans ce monde pour contrer ces inégalités et ces conditions inacceptables dans lesquels certaines personnes vivent.

La deuxième partie du voyage fut assez différente, nous sommes allés dans un établissement beaucoup plus petit et qui avait une vocation un peu différente de l'école mariste: elle permettait aussi aux mamans des enfants de laver leur linge sale, etc. De plus, le "quartier gitan" d’Ezstergom était beaucoup plus petit mais les gens qui y habitaient étaient beaucoup plus accueillant et joyeux. La pauvreté du milieu dans lequel ils vivaient m'a tout de même affecté malgré leur attitude positive. Nous avons pu faire de belles rencontres notamment avec des jeunes très motivés et impliqués dans ce qu'ils faisaient. »

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